Heinrich von Grünigen qui a perdu 70 kilos avec le régime Sinomedica qui combine des séances d'acupunctures et une diète, parle dans la presse romande de son combat pour la survie de la Fondation Suisse de l'obésité, dont il est le président.
Extrait de l’article paru dans le 24heures et la Tribune de Genève:
"En 1997, les membres de la toute jeune FOSO (Fondation Suisse de l'Obésité) demandent à cette figure médiatique de les rejoindre afin d’assurer sa visibilité avec le public. Heinrich von Grünigen accepte et fait face aux problèmes confrontés par la fondation. Celle-ci nourrit au départ de grandes ambitions, comme la création d’un centre regroupant toutes les spécialités liées à l’obésité: conseils, soins, diététique, recherches. «Il s’agit d’un tel problème de santé publique que nous pensions que réunir les 4-5 millions nécessaires ne serait pas trop difficile.»
Un espoir raisonnable au vu des chiffres. En Suisse, 40% de la population est en surpoids, 10% est obèse. Mais les investisseurs potentiels ne partagent pas cet avis: «L’un d’eux m’a dit: «Mais ce qu’il faut aux obèses n’est pas de l’argent, c’est simplement d’arrêter de manger!» «En quarante ans et malgré une plus grande conscience du phénomène, les mentalités n’ont pas vraiment changé, regrette-t-il. L’idée qu’il s’agit d’une question de volonté domine toujours. Ce n’est pas le cas, l’obésité dépend de nombreux facteurs. La graisse devient un organe à part qui commande votre cerveau. Un vrai tyran à qui il est très difficile de résister.»
Aujourd’hui, la fondation compte 1000 membres et tourne avec un budget qui ne dépasse pas les 100 000 francs par an. La FOSO parvient tout juste à financer des flyers de conseil, un magazine d’informations… tout est en allemand, comme le site Internet: l’argent pour les traductions manque. Heinrich von Grünigen ne perd pas espoir. L’Office fédéral de la santé publique vient de contacter la fondation pour qu’elle serve de pôle d’information et de contact pour les personnes atteintes d’obésité."